Evénements
Années antérieures

récents
Quelques dates d'expos

Galerie de Buci
73, rue de Seine 75006 Paris


---------------------------------Novembre-Décembre 2013

-----------------------------------------Octobre-Décembre 2012

-----------------------------------------Octobre-Novembre 2008

-----------------------------------------Septembre-Octobre 2004

-----------------------------------------Mai-Juin 2003

-----------------------------------------Avril-Mai 2002

-----------------------------------------Octobre-Novembre 2000

Galerie Dubois
420, rue St Honoré 75008 Paris


--------------------------------Janvier-Février 2004

Viaduc des arts
57, avenue Daumesnil 75012 Paris Bastille

--------------------------------Avril-Mai 2000

Quelques DVD
"Quatre petits films" avec une linographie originale

"Des chaises près du pont" : documentaire

---"Mon quartier roman fleuve" : documentaire

+ d'infos

Exposition "Des mondes Possibles", 2008
----Un parcours artistique n'est pas une chose immuable. Il est jalonné de dates d'expositions, mais aussi tissé de rencontres spirituelles importantes, qui tracent le chemin d'une singularité. 
Puis revient le temps de l'atelier où s'installe un dialogue avec le miroir de nos doutes qu'est la toile à peindre.

----Je reproduis ici le texte que Moselly Batamack a bien voulu écrire à l'occasion de mon exposition  à la galerie de Buci

----Moselly Batamack : De l'usage du monde en peinture

« Je t’envoie par mail des images de mes tableaux, tu feras un texte si ça te dit… ».
C’est en ces termes que Louis Durran m’a suggéré de lui proposer un témoignage sur sa série de toiles « Des mondes possibles », lesquelles forgées dans une quête de l’ailleurs, explorent des perceptions anachroniques, physiques et mentales de notre réalité.

Bien que sa demande laisse poindre une sincère hésitation, pour moi l’affaire était entendue. Il y aurait peut être un profit à tirer dans ce dialogue amical autour de la recherche «Des mondes possibles » ; voilà qui est dit.

Mais, comment disserter sur des peintures dont le message est une invitation à déchiffrer une réalité non officielle, sans trahir la sincérité d’une démarche artistique.

Peindre dans l’intention de recouvrer des mondes possibles, n’est-ce pas admettre que notre monde n’est pas un ensemble objectif, ni dans sa forme, ni dans sa destination ? Peindre des mondes possibles, n’est-ce pas représenter le monde, son monde, dans toutes ses dimensions : sociale, mythologique, métaphysique, cosmique ? Tout comme c’est réaffirmer que seule l’œuvre d’art nous éloigne de la réalité immédiate et nous ouvre à des mondes possibles, dès lors qu’elle s’arrache au lexique de la raison et à son emprise dévote qui développe une perspective uniformisante pour le moins discutable.

En nous proposant des œuvres qui réhabilitent une vision du monde comme pure constellation d’éléments sur la formation du monde ; bien au-delà des apparences et des certitudes, Louis Durran revient dans son art aux formes de dévoilements incertaines, premières, rupestres : à la cosmogonie.

----Plusieurs déplacements en 2005 ont nourri cette proposition de peinture.

1ère période : le printemps
Je poursuis ma réflexion sur l’image avec une série de quinze toiles intitulée « Sauve-toi un instant » où je retrouve la verticalité des personnages et des horizons-fragments de paysage. Sur cette réflexion, j‘éprouve le désir de retrouver des paysages telluriques et décide de partir pour l'Espagne et la Galice en espérant y trouver ma matière.

2ème période : printemps–été
Je m’installe à la Corogne (Espagne) pour y peindre une série de quinze toiles intitulée « un mundo mejor, Galicia »

3ème période : automne
Retour à mon atelier dans les Pyrénées, puis je repars presque immédiatement pour l’Espagne et l’Aragon pour y retrouver des lieux, comme la vallée de la rivière Isabena que j'ai traversée à cheval, dans un entrelac de plateaux et de canyons arides. Je fais quelques croquis que j'utiliserai pour une série intitulée « Un monde meilleur, Aragon »

4ème période : automne-hiver
Je retrouve l’ambiance des bergeries, les cheminements dans les tunnels végétaux avec les animaux et les hommes.
Et questionne ma cosmogonie.
Galerie de Buci en 2013, Christelle Langrené directrice
Sur une foire d'art contemporain en 2009, mon ami Francis Casillas agent artistique à Biarritz
Claudine Danilo, directrice de la Galerie de Buci, rue de Seine, Paris, durant les années 2000
------Le 1er janvier 2000, j'arrive au Chili, mon avion se pose à Santiago. En suivant, je prends un bus vers le désert de l'Atacama au nord du Chili où j'installe mon atelier de peinture dans une petite ville du désert,Toconao (traduction, village caché), où je vais loger avec des mineurs.

Je passerai trois mois au Chili.

Ces toiles m'ouvriront les portes de la galerie de Buci, rue de Seine à Paris, avec qui je ferai de nombreuses expositions.

Carton d'invitation, octobre 2000

Voir carnet de voyage, Chili